Une société d'abrutis, avec ou sans monnaie, restera une société d'abrutis. Comment lutter contre cet abrutissement ?
Par la connaissance libre d'accès. Dans la société actuelle, monétaire, il n'y a pas de cours de psychologie et de cours de philosophie dans toutes les écoles et adaptés aux différents âges. Pourtant, la connaissance de la psychologie est nécessaire pour comprendre les mécaniques de la jalousie, de l'envie, de la violence, de l'amour, etc. non pas pour faire disparaître ce qui nous gêne, mais pour savoir gérer, pour ne pas être esclave. La psychologie a dans bon nombre d'esprit, l'image de « c'est pour les malades ou pour les soignants ». Cette impression est probablement une erreur, car on a tous un cerveau, on a tous intérêt à nous comprendre nous-même, et à comprendre l'autre, ceci pour facilité la confiance. (la confiance étant malmenée lorsqu'il y a incompréhension, dissimulation).
Quelle approche de la psychologie doit-on apprendre ?
Il est important que ce débat existe, que les différentes méthodes
soient analysées, et surtout, que chacun soit libre d'étudier
ce qu'il a envie, de préférence en ne se limitant pas à
une seule approche.
Idem pour la philosophie.
La philosophie, c'est l'art du vivre ensemble.
Actuellement, c'est la société de consommation qui dicte les rapports humains
(dictature monétaire (obligation d'avoir de la monnaie pour avoir de
quoi vivre) et valeurs liées à "prendre l'argent au voisin
pour avoir de quoi vivre").
La psychologie et la philosophie ne sont pas enseignés à tous, car un enfant
qui n'a plus de problème existentiel, aura-t-il encore besoin d'acheter un
objet pour se prouver et prouver aux autres qu'il existe ?
Notons qu'une société non monétaire peut également chercher la surabondance et à se parer de choses inutiles dans l'idée de montrer sa puissance, idem pour l'individu. Mais que vaut une puissance aux yeux des autres qui eux, ont compris que le gaspillage était un signe d'infériorité mentale momentané ?
Suffit-il d'augmenter les connaissances, l'intelligence, pour que les choses aillent mieux ?